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Les cutures d’exportation

Les cultures de rentes, majoritairement destinées à l’export, jouent un rôle majeur dans la construction géographique, géopolitique, sociale et économique des territoires.
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La banane constitue l’une des cultures vivrières les plus valorisées au Cameroun pour l’exportation. Une augmentation des exportations qui est de bon augure pour le 3ème trimestre 2022. Au cours du mois de juillet 2022, les trois producteurs de bananes en activité au Cameroun ont exporté un total de 13 203 tonnes soit, en glissement annuel, à une augmentation de 744 tonnes (+6%) par rapport en juillet 2021.
La filière doit principalement cette hausse des exportations à la Cameroon Development Corporation (CDC), une unité agro-industrielle contrôlée à 100% par l’État avec une augmentation de 595 tonnes sur un an, soit 58,7% en valeur relative. La CDC, 2ème employeur camerounais après la fonction publique, tient cette performance des plantations réhabilitées au cours de l’année 2021. Le regain d’activité a été moins intense chez les deux autres producteurs. Dans le détail, la société des Plantations du haut Penja (PHP), leader du marché local, n’a exporté que 10 441 tonnes de bananes en juillet dernier, contre 10 352 tonnes au cours de la même période en 2021 (+89 tonnes) faisant légèrement mieux que Boh Plantations Plc, le numéro 3 du marché. Selon les chiffres publiés par l’Assobacam, ce producteur n’a expédié que 1 155 tonnes en juillet 2022, contre 1 095 tonnes un an plus tôt, ce qui révèle une augmentation de 60 tonnes.
En ce qui concerne la filière cacao, le Minader et le Fodecc vont investir 40 milliards de F entre 2022 et 2026. Un accent particulier sera mis sur le financement de la production et la diffusion du matériel végétal, et le désenclavement des bassins de production.Le 9 août 2022, le projet d’appui au développement du cacao (Pad-Cacao) a tenu son premier comité de pilotage. Les travaux ont principalement porté sur le lancement de ce projet, qui a pour mission l’amélioration de la productivité des exploitations et de la qualité du cacao entre autres. Pour la période allant de 2022 à 2026, cette phase sera financée à 50,53% par le budget d’investissement public du Minader et à 49,47% par le Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc). Plusieurs résultats sont attendus. Tout d’abord, le Pad-Cacao devrait contribuer à réhabiliter 260 hectares de champs semenciers et créer 270 hectares supplémentaires de champs semenciers afin d’atteindre une production de plus de 100 millions de plants à la fin du projet. Par ailleurs, le projet ambitionne de créer 40 000 hectares de surface productive et 1 500 kilomètres de pistes cacaoyères, sans oublier la réhabilitation de plusieurs infrastructures rurales. Aussi, le Pad-Cacao ambitionne de contribuer au rajeunissement et à la densification de 60 000 hectares de vergers d’âges inférieur à 25 ans, et plus de 25 000 hectares de vergers de plus de 25 ans. Lors de la campagne 2021-2022, le Cameroun a exporté 217 107 737 kg de cacao contre 201 848 592 kg en 2020-2021 soit une hausse de 7,55% en valeur relative.
Les exportations de cacao au cours de la campagne 2021-2022, techniquement achevée le 15 juillet 2022, ont généré des revenus d’un montant total de 288,7 milliards de FCFA. Toutefois, si le chiffre d’affaires annuel de l’industrie cacaoyère mondiale culmine à 100 milliards de dollars américains, seulement 2 milliards de dollars, soit 2%, reviennent aux producteurs. Les chocolatiers se taillent la part du lion avec 35% du chiffre d’affaires, tandis que le reste revient aux industries de broyage et aux transporteurs. Afin de mieux positionner les producteurs dans la grille de répartition des dividendes de l’industrie cacaoyère mondiale, les grands pays producteurs dont le Cameroun ont lancé avec l’Union européenne (UE), premier importateur de fèves, le « Cocoa Talks », un dialogue sur la production cacaoyère durable. La durabilité rime avec la protection de l’environnement, l’interdiction du travail des enfants, mais surtout, au final, la prospérité des producteurs. Trois exportateurs parmi les 38 recensés au Cameroun, ont assuré 65,6% de ses expéditions des cargaisons de cacao camerounais vers le marché international, chiffrées à 217 107 tonnes au cours de la saison 2021-2022. Il s’agit d’abord du leader du marché Telcar Cocoa, négociant local de la firme américaine Cargill avec 36,09% des exportations, suit la société Usinage café cacao du Cameroun (Usicam), 2ème exportateur qui a expédié vers le marché international 19,6% de fèves, contre 9,96% pour la société SBET, classée 3ème exportateur de la dernière campagne cacaoyère au Cameroun.
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Les activités sont annoncées à la hausse dans la filière coton au 4ème trimestre 2022, malgré la saison des pluies. La Société de développement du coton (Sodecoton), le géant de la filière coton au Cameroun, annonce une hausse de 3,6% de la production de coton graines au cours de la campagne 2021-2022 avec une production totale d’environ 370 000 tonnes, en hausse de 13 000 tonnes en glissement annuel. Le coton fait partie des produits de rente procurant le plus de recettes d’exportation au Cameroun. Selon l’Institut national de la statistique (INS), les exportations du coton au premier semestre 2021 ont, par exemple, rapporté 70,8 milliards de FCFA de recettes au Cameroun, contre seulement 44,4 milliards de FCFA un an auparavant. Le volume de recettes ainsi engrangé fait de l’or blanc le 5ème plus gros pourvoyeur de recettes d’exportation du pays (7%) au cours de la période sous revue, à égalité avec le bois scié.
Concernant le caoutchouc, Hevecam vise la production de 33000 tonnes en 2022. Leader africain de production du latex en crème, l’entreprise trouve des stratégies pour doubler sa production malgré la chute des cours de l’hévéa sur le marché mondial. C’est l’unique industrie en Afrique qui produit du latex en crème ou centrifugé qui sert notamment à la fabrication de poches de sang, de gangs hygiéniques. Située sur le site de Niété, à 40 km de Kribi, Hevecam s’étend sur une superficie de 42 000 hectares de plantation d’Hévéa. Elle compte 6 000 employés dont 35% de femmes. En 2021, les achats aux petits producteurs ont représenté plus de 35% des entrées de caoutchouc à l’usine.
Labellisé par l’Union européenne (UE) en 2022, le poivre de Penja du Cameroun est devenu la première indication géographique de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et la deuxième du continent africain. Cette reconnaissance devrait augmenter sa valeur marchande et sa commercialisation, notamment sur le marché européen. Le poivre de Penja, l’une des fiertés de l’agriculture camerounaise, est cultivé depuis plus de 50 ans. Considérée comme l’un des meilleurs poivres au monde, sa production suit une courbe ascendante et son prix au kilo a été multiplié par 10 sur une période de 14 ans, ce qui aura un impact positif sur la balance commerciale du Cameroun.
Autrefois basée, essentiellement sur la récolte de miel sauvage, la production de miel d’Oku a pris aujourd’hui les formes d’une activité organisée et plus moderne. Ce miel blanc, appelé miel blanc d’Oku, est un produit unique. En 2012, il s’est vu décerner par l’OAPI le label Indication Géographique Protégée (IGP). La manne financière apportée par le miel a déjà favorisé le développement d’une microfinance locale (Manchok Credit Union Cooperative). Il est à noter que la Loi de finances 2022 a supprimé la taxe à l’exportation pour le miel et le poivre.
Le développement de l’entreprenariat rural
Partenaire historique important du groupe français AFD, le Cameroun a fait l’objet de 524 millions d’euros d’investissements en faveur du développement de l’entreprenariat rural depuis 1998. Améliorer la productivité et les conditions de vie des agro-entrepreneurs, c’est l’objectif du programme ACEFA, l’un des trois programmes financés dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D) du Cameroun, à destination des exploitations familiales. Les bénéficiaires ont vu leurs revenus augmenter jusqu’à 43%. Le programme AFOP permet de créer 1.5 francs CFA de richesse produite chaque année, pour chaque franc CFA investi dans le développement de la production. Ainsi, ce sont 89 millions d’euros qui ont pu être mobilisés pour former 17 000 jeunes, créer 4000 emplois directs et 7000 emplois indirects.
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